mercredi 5 mars 2014

Mange prie aime de Liz Gilbert Article de Mariève Tremblay


Liz Gilbert
(Elizabeth Gilbert)
Romancière, essayiste et biographe américaine, qui a charmée mon être tout entier avec son œuvre: Eat Pray Love ( Mange Prie Aime)

 
Quelle livre magnifique, touchant et en tournant les pages, on ressent, oui on peut sentir les mille et un parfums différents dont elle nous parle...On peut sentir le désespoir, la peur, l'amour, la passion, la tristesse, la foi, la compassion, la libération, prière...




J'ai été sous le charme de sa rencontre avec KETUT Liyer à Bali, ce sorcier de la 9e génération qui connaît la véritable raison de sa visite quand il la voit. Elle se cherche, et elle cherche dieu. Alors elle va rencontrer ce chamane pour un reportage. Elle commençait déjà par être habité par une quête intérieure, elle cherchait des réponses et elle cherchait aussi sans le savoir, à se rapprocher d'elle-même et de dieu. Cet être extraordinaire lui dit alors de bien rester centrer et les pieds bien ancrés au sol comme si 4 jambes la soutenait. WOW! Il lui dit de ne pas regarder le monde avec sa tête, mais avec le cœur. Il dit que c'est ainsi que l'on arrive à connaître Dieu. Il lui prédit qu'elle vivra un mariage court et lui prédit également qu'elle reviendra le voir plusieurs mois plus tard pour l'apprentissage d'une nouvelle vie. 
Elle retourne alors chez elle, à sa vie. Se rend compte qu'elle a une vie amoureuse et un mariage qui ne la comble pas. Pourtant, elle a une carrière à son apogée, des amis(es) extraordinaire, elle est une auteure reconnue et de talents. Elle venait d'acheter une belle maison 1 an auparavant, elle avait activement participé à chaque instant de la construction de cette vie, alors pourquoi elle ne s'y voyait nulle part? La seule chose la plus impossible que rester, était de partir, elle voulait pas faire de mal à personne mais elle voulait se glisser silencieusement par la porte de derrière et ne plus arrêter de courir avant d'atteindre le Groënland.

Mais au lieux de ça, elle prit une décision, prier.

Prier Dieu, c'était un concept qui lui était étranger et elle commença pratiquement à lui parler pour faire sa connaissance en lui disant bonsoir, heureuse de te rencontrer..sa manière de s'adresser à Dieu la première fois est très drôle.  Elle lui dit qu'elle l'a tellement gratifié au cours de sa vie, mais lui dit à quel point elle est plongée dans les tourments, elle ne sait pas quoi faire, elle cherche une réponse, elle implore son aide.
Elle décide qu'elle ne veut pas être marié, elle veut divorcer. Elle se sépare alors. Elle va à la bibliothèque, découragée, achète des livres comme: qui a piquer mon fromage, de la douleur a l'allégresse...elle tombe tout bonnement sur un dictionnaire d'Italien...cela la porte plus loin. Et l'inspire...elle décide de suivre un rêve et d'ouvrir sa boîte magique remplie de National Géographique et de Times section voyages qui regorgent de tous les pays qu'elle veut visiter avant de mourir. 

Elle sentait ce que l'on reçoit parfois, une sensation angoissante que ce que KETUT lui avait prédit allait se réaliser. 

 Alors elle part...Italia me voilà! Elle dit que l'Italie, et chaque mot est une truffe.
J'ai été très touchée quand elle parle d'avoir cet appétit pour la vie et qu'elle veut s'extasier devant tout, que se soit devant une fleur, un gelato, la musique, un bon cappuccino ou les spaghettis, une nouvelle rencontre, la première neige ou encore s'extasier devant l'apprentissage d'une nouvelle langue...
J'ai adoré cette légende : Il y a ce pauvre homme qui va à la chapelle prier un Saint chaque jour l'implorant avec ces mots : Cher saint svp svp svp fait-moi gagner à la loterie. Finalement, après des semaines, des mois, la statut exaspéré du Saint, fixe les yeux de l'homme en le suppliant et lui dis: Mon fils svp svp svp veut-tu t'acheter un billet. Wow! Cela dit beaucoup!

Elle loue une maison, elle va dans les rues de cette belle Italia....elle marche, découvre, elle rencontre dans un café une belle suédoise, Sophie, avec qui elle partage un bon cappuccino et un délicieux Napoléons. Elles deviennent amies et elle y rencontre un cercle de gens merveilleux. J'aime son humour, sa constance, ce qu'elle laisse dégager par ces mots, son expérience, ces sentiments. Maintenant dès que je prends une coupe de vin rouge je pense à son mot : Thérapeute! Trop drôle, j'ai adoré! Laissons la culpabilité de côté et profitons tout simplement! Prendre le temps de voir son spaghetti saupoudrée de parmesan et d'herbes fraîches, prendre le temps d'aimer chaque saveur en bouche, de la brioche aux asperges grillés aux amandes, des dessert italiens pizza et du bon vin.  Prendre le temps de couper l'oignon, piments, tomate... Apprécier les artichauts à la juive, brocciuto au melon d'eau, aubergine au ricotta fumé, spaghetti à la carbonara, parpadelle sauce lapin, linguine aux vongoles..
MIAM MIAM! J'avais l'eau à la bouche. Qui n'a pas faim en lisant ça?
J'arrivais pratiquement, en lisant, à goûter aux saveurs, à sentir les parfums, à voir les maisons, les gens et à entendre du Puccini dans mes oreilles...et en imaginant la liberté totale que cette femme vit...le délice de chaque bouchée, de chaque rencontre, de chaque découverte, ça me donnait le goût de faire la même chose. Oui, pourquoi pas? 

Les Italiens savent depuis toujours, que tous les jours, il y a un panneau à lire qui dit:  TU MMÉRITE UNE PAUSE CE MIDI, ET CE, A TOUS LES JOURS " Dolce fa Niente" qui veut dire: la douceur de ne rien faire. Ils savent profiter de la vie mieux que les Américains.
C'est certain!

Ce livre est synonyme de liberté, oui, la liberté de nos choix, synonyme de fous rires, de grâces, d'amour, de joie, de paix, de pardon, de prières. Elle va chercher en Italie une grande richesse culturelle, personnelle, elle va chercher une grande joie de vivre, chose qu'elle recherchait.
Oui, elle a alors réussit à s'extasier devant les choses. Sentiment perdu, qu'elle a retrouvé.









Son voyage en INDE, son retour à Bali...


 

 



 C'est intéressant de voir le changement s'opérer, la progression, le processus de l'être....voir comment elle change d'habitudes et d'attitudes également quand elle quitte l'Italie pour la méditation et pour une quête profonde d'elle-même. Ce doit être très éprouvant pour le corps, l'âme, l'esprit de faire un tel changement de cap. Quel défi, quelle belle mission. Ce doit être un moment très intense et un des plus beau cadeau qu'on puisse se faire à soi-même dans une vie. Elle est maintenant face à elle-même. Elle a extrêmement de difficultés à se retrouver, à cesser de penser et laisser son esprit faire une pause et effectivement, je peux comprendre, car je trouve que c'est excessivement difficile de se battre contre nos pensées.
Elle rencontre des êtres bons qui la guident, qui l'aident à comprendre ce qui se passe en elle, afin de dégager les ondes négatives et trouver le moyen de trouver la paix en elle. Trouver la capacité d'aimer, sincèrement, elle-même et ensuite les gens...ça m'a touché profondément. Un élan de dévotion, trouver une personne à qui dévouer le véritable amour wow...
En lisant ces mots de Liz, j'étais entièrement envoûtée par ma propre quête qui ressemble à la sienne, par la compassion, l'écoute sincère, la méditation, à l'abandon, à l'amour universel, l'amitié, par la capacité de voir la lumière en chaque être humain, par le pardon à soi-même et envers les autres. 

Une phrase qui m'a marquée, puisque ma mère me répète la même chose depuis toute petite:
"Envoie de l'amour et de la lumière à chaque fois que tu penseras à cette personne et ensuite, laisse aller."

J'ai pleuré, j'ai ris, j'ai eu faim et soif en imaginant tous ces délices, j'ai eu également envie de méditer encore et encore plus, de trouver la paix et la force en moi de changer les choses que je peux pour une vie meilleure, d'apprécier chaque petit moment, apprécier encore plus les gens autour de moi, apprécier toutes les petites choses, j'ai eu encore plus envie de prier, laisser couler, aimer d'avantage...
J'ai été très touchée quand elle ramasse des dons pour la guérisseuse, Wayan, une maman divorcée qui élève sa petite fille seule. J'en ai pleuré. Et je vous laisse avec ces mots qui changent tout:
Apprendre à choisir nos pensées,
c'est un pouvoir que je peux contrôler.
Alléger votre esprit, laisser la vérité apparaître.
Liz, tu as toute mon admiration. Félicitation.



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